→ Le cas de Prato
L’Italie est le seul pays européen ayant gardé une forte industrie textile. Avec un chiffre d’affaire de plus de 20 milliards d’euros, elle représente un quart de la production européenne et en 2007 elle pouvait encore se vanter de tenir la seconde position des exportations mondiales de textile après la Chine (qui est encore aujourd’hui le leadership mondial). Toutefois en 2008 la production italienne connaît un ralentissement qui s’accroitra au cour de l’année 2009 bien que pour 2010 une amélioration est à espérer.
En effet la réussite de ce secteur revient en partie aux districts industriels régionaux qui regroupent des milliers d’entreprises complémentaires (couvrant tout le cycle productif ou concevant des machines liées à leur activité). Ces districts sont essentiellement basés dans le nord de l’Italie, les plus réputés étant : Como ; Biella et Prato.
L’Italie est le seul pays européen ayant gardé une forte industrie textile. Avec un chiffre d’affaire de plus de 20 milliards d’euros, elle représente un quart de la production européenne et en 2007 elle pouvait encore se vanter de tenir la seconde position des exportations mondiales de textile après la Chine (qui est encore aujourd’hui le leadership mondial). Toutefois en 2008 la production italienne connaît un ralentissement qui s’accroitra au cour de l’année 2009 bien que pour 2010 une amélioration est à espérer.
En effet la réussite de ce secteur revient en partie aux districts industriels régionaux qui regroupent des milliers d’entreprises complémentaires (couvrant tout le cycle productif ou concevant des machines liées à leur activité). Ces districts sont essentiellement basés dans le nord de l’Italie, les plus réputés étant : Como ; Biella et Prato.

La tradition textile de Como (Côme en français) remonte au XIV siècle avec une production importante de laine et de soie, production qui permettait à cette ville de Lombardie d’exercer un rôle économique de premier plan. Toute fois même si dans ce secteur Como connaît la réputation d’un savoir-faire sans faille, il n’en reste pas moins que depuis les années 90 la ville traverse une crise face à une concurrence internationale en constante augmentation. C’est pourquoi en 2005 sous l’initiative de l’Association Textile de Côme et de l’Université Carlo Cattaneo de Castellanza (le secteur Stratégie&Entrepreneurs), né l’Osservatorio Distretto Tessile di Como, qui sous forme de rapports et de recherches devait réfléchir sur la mise en place d’une prochaine évolution stratégique-compétitive du district. Aujourd’hui malgré les plus de 1000 entreprises et les 15 000 personnes travaillant dans le secteur de la production textile à Como, le district reste en crise comme bon nombre de districts du même secteur en Italie.
C’est par exemple le cas pour Biella dans la région du Piémont qui est pourtant mondialement reconnu comme étant le district le plus important et le plus qualifié dans l’industrie de la filature de la laine. Elle doit cette reconnaissance à une qualité inégalable grâce à une tradition lainière qui remonte au XIII siècle et qui constitue encore aujourd’hui l’économie principale de la ville (également avec le traitement d’autres fibres textiles). Or aujourd’hui comme beaucoup de districts textiles italiens, cette ville est confrontée à une crise, c’est pourquoi le Ministre du développement économique (Claudio Scajola) prévoit à compter de juillet 2009 une loi mettant en place des dispositions pour le développement et l’internationalisation des entreprises italiennes en crise (L.99/2009), le secteur du textile étant concernait aujourd’hui plus que jamais.
Prato, province de la Toscane, est une ville qui vit essentiellement de ses activités de production textile et de son commerce. C’est après l’Unité de l’Italie (en 1861) que la province connu une industrialisation considérable surtout dans l’industrie textile, accentuant toujours plus la croissance démographique de la ville. Devenu le district textile le plus important du pays elle est considérée comme la plus grande concentration de l’activité textile d’Europe. En effet sur une population d’environ 186.710 habitants, plus de la moitié travail dans ce secteur de production. Le district exporte plus de la moitié de sa production à l’étranger et entretien ainsi des rapports commerciaux avec une centaine de nations (notamment l’Allemagne et la France ses deux plus gros clients ; les Etats-Unis ; le Japon et l’Angleterre). C’est l’activité lainière qui caractérise l’économie de Prato depuis 1200, grâce à l’abondance de ressources naturelles (une grande disponibilité d’eau courante avec les deux fleuves principaux il Bisenzio au nord de la ville et l’Ombrone Pistoiese au sud tous deux affluents de l’Arno ainsi que l’élevage de bêtes dans les zones rurales de la province). Mais la production s’est par la suite diversifiée en travaillant toutes sortes de textiles.
Pourtant aujourd’hui même le district textile le plus important d’Europe est touché par la crise, lui aussi étant concerné par la loi L.99/2009 mettant en place des dispositions pour le développement et l’internationalisation des entreprises italiennes en crise.
De plus au cours de la décennie 90 la ville a connu une vague migratoire de pays extra communautaires et en particulier de la Chine. En effet les immigrants chinois travaillant dans le secteur textile de la ville seraient en grande partie des travailleurs « au noir » ce qui dénonce une exploitation importante de la main d’œuvre et donc par conséquent des règles de sécurité du travail non respectées.
Ce système illégale du travail est par conséquent responsable de la fermeture de certaines de ces entreprises mais contribue aussi à un marché du travail préoccupant pour les habitants de la commune selon la Vice Présidente de la province Ambra Giorgi, c’est pourquoi face à cette intégration sociale plus que nécessaire un projet de l’Administration Régionale c’est mit en place de la part des représentants de la communauté chinoise et des administrateurs locaux.


Prato, province de la Toscane, est une ville qui vit essentiellement de ses activités de production textile et de son commerce. C’est après l’Unité de l’Italie (en 1861) que la province connu une industrialisation considérable surtout dans l’industrie textile, accentuant toujours plus la croissance démographique de la ville. Devenu le district textile le plus important du pays elle est considérée comme la plus grande concentration de l’activité textile d’Europe. En effet sur une population d’environ 186.710 habitants, plus de la moitié travail dans ce secteur de production. Le district exporte plus de la moitié de sa production à l’étranger et entretien ainsi des rapports commerciaux avec une centaine de nations (notamment l’Allemagne et la France ses deux plus gros clients ; les Etats-Unis ; le Japon et l’Angleterre). C’est l’activité lainière qui caractérise l’économie de Prato depuis 1200, grâce à l’abondance de ressources naturelles (une grande disponibilité d’eau courante avec les deux fleuves principaux il Bisenzio au nord de la ville et l’Ombrone Pistoiese au sud tous deux affluents de l’Arno ainsi que l’élevage de bêtes dans les zones rurales de la province). Mais la production s’est par la suite diversifiée en travaillant toutes sortes de textiles.
Pourtant aujourd’hui même le district textile le plus important d’Europe est touché par la crise, lui aussi étant concerné par la loi L.99/2009 mettant en place des dispositions pour le développement et l’internationalisation des entreprises italiennes en crise.
De plus au cours de la décennie 90 la ville a connu une vague migratoire de pays extra communautaires et en particulier de la Chine. En effet les immigrants chinois travaillant dans le secteur textile de la ville seraient en grande partie des travailleurs « au noir » ce qui dénonce une exploitation importante de la main d’œuvre et donc par conséquent des règles de sécurité du travail non respectées.
Ce système illégale du travail est par conséquent responsable de la fermeture de certaines de ces entreprises mais contribue aussi à un marché du travail préoccupant pour les habitants de la commune selon la Vice Présidente de la province Ambra Giorgi, c’est pourquoi face à cette intégration sociale plus que nécessaire un projet de l’Administration Régionale c’est mit en place de la part des représentants de la communauté chinoise et des administrateurs locaux.

2009 est donc une « année noire » pour le textile locale italien face à une crise mondiale qui ne ré graisse pas et à une concurrence en constante augmentation mais le secteur mise toute fois sur un savoir-faire unique à la réputation sans faille et sur une patience exemplaire afin que l’activité textile italienne retrouve sa production d’autrefois.
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